douee.pour.le.silence

"A force de ravaler, ravaler, sans jamais rien dire, à force de garder les lèvres verrouillées, j'ai fini par m'automutiler. Une sorte d'anorexie des sentiments."

Dimanche 7 mars 2010 à 11:22

 
"Mieux vaut être indifférente et digne que malheureuse et pathétique."

Hell - Lolita Pille

Dimanche 28 février 2010 à 22:12

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- C’est quoi ce bordel avec l’amour là ? Comment ça se fait qu’on devient dingue à ce point ? T’imagine le temps qu’on passe à s’prendre la tête la-dessus ?
Quand t’es seule tu te plains: est-ce que je vais trouver quelqu’un ? Quand t’as quelqu’un: est-ce que c’est la bonne ? Est-ce que je l’aime vraiment et est-ce qu’elle m’aime autant que moi je l’aime ? Est-ce qu’on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ? Pourquoi on se sépare ? Est-ce qu’on peut réparer les chose quand ça part en couille ? Toutes ces questions à la con qu’on se pose tout le temps ! ... Pourtant on peut pas dire qu’on y connaît rien ! On est préparé putain : quand on est petit on lit des livres d’amours, on lit des contes, on lit des histoires d’amours, on voit des films d’amour ! L’amour, l’amour, l’amour !
- Et si tu la rappelais juste ?

Les poupées Russes.

Samedi 20 février 2010 à 11:44

C'est surtout quand les journées paraissent longues que les années passent vite.

[ Alfred Capus ]

Mardi 8 décembre 2009 à 19:05

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                                                                                                                      Antognow

 

 

Où bien elle rencontrerait un homme, dans le wagon ou au Café de la gare, un homme qui lui dirait madame vous ne pouvez plus continuer comme ça, donnez-moi la main, prenez mon bras, rebroussez chemin, posez votre sac, ne restez pas debout, installez-vous à cette table, c’est fini, vous n’irez plus, ce n’est plus possible, vous allez vous battre, nous allons nous battre, je serais à vos cotés. Un homme ou une femme, après tout peu importe. Quelqu’un qui comprendrait qu’elle ne peut plus y aller, que chaque jour qui passe elle entame sa substance, elle entame l’essentiel. Quelqu’un qui caresserait sa joue, ou ses cheveux, qui murmurerait comme pour soi-même comment avez-vous fait pour tenir si longtemps, avec quel courage, quelles ressources. Quelqu’un qui s’opposerait. Qui dirait stop. Qui la prendrait en charge. Quelqu’un qui l’obligerait à descendre à la station précédente ou s’installerait en face d’elle au fond d’un bar. Qui regarderait tourner les heures sur l’horloge murale. A midi, il ou elle lui sourirait et lui dirait : voilà c’est fini.

 

 

 

 

Les heures souterraines - Delphine de Vigan

Samedi 31 octobre 2009 à 18:34

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                                                                                                                             Kiwix

 

Aujourd'hui je sais que notre univers n'est pas plus réel qu'une vague qui se dresse à la surface de l'océan. Quels que soient nos luttes, nos triomphes, quelle que soit la manière dont ils nous affectent, ils ne tardent pas à se fondre en un lavis, à s'estomper comme de l'encre diluée sur du papier.

 

 

Geisha Arthur Golden.


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